Presse “Chopin. Carte blanche” – OPEN LOOK FESTIVAL

FOCUS / ANNA BARKOVA
Lien vers la version russe originale ICI

Traduction anglaise :

I would also like to say especially about two performances – “Chopin. Carte Blanche”(nominee for the” Golden Mask 2020 “award; Christine Hassid / France, Dance Theater / Yekaterinburg, artistic director Oleg Petrov) and “A Conversation with Merce” by Sasha Kukin (Sasha Kukin Dance Theater / St. Petersburg).

The play Hassid, so intelligent, delicate, without loud words and special effects, to the music of Chopin – easily blew off his head and took his heart. When you sit and don’t notice the time when everything ends too quickly, when you see pure art, when suddenly a stupid question “why is all this necessary?” dissolves and disappears in the experience that it is here and now that the very meaning, beauty and art, for which you again go to the theater, is happening. Hassid somehow devilishly easily and naturally built her “perpendicular” to Chopin’s music, and at the point of their intersection a real spectator’s affect occurs. Not literally following the music, but in a continuous dialogue with it, Assid tells his story: composed of a number of separate scenes, it flows and is perceived as one. It is told by seven dancers 5, each of which is an important unit that brings its own personality and beauty. This is a story of feelings. This is a story that happens on the sharp line of intersection of music and choreography, and Hassid masterfully guides us along it, giving us the promised “air, weightlessness, tears and pure pleasure”.

Traduction française :

Je voudrais également parler en particulier de deux performances – «Chopin. Carte Blanche» (nominée au prix« Golden Mask 2020 » ; Christine Hassid / France, Dance Theatre / Ekaterinbourg, directeur artistique Oleg Petrov) et «A Conversation with Merce» de Sasha Kukin (Sasha Kukin Dance Theatre / Saint-Pétersbourg).

La pièce de Hassid, si intelligente, délicate, sans paroles fortes ni effets spéciaux, sur la musique de Chopin – lui a facilement fait sauter la tête et lui a pris le cœur. Lorsque vous vous asseyez et que vous ne remarquez pas le moment où tout se termine trop vite, lorsque vous voyez de l’art pur, quand soudain une question stupide “pourquoi tout cela est-il nécessaire?” se dissout et disparaît dans l’expérience que c’est ici et maintenant que se passe le sens même, la beauté et l’art, pour lesquels vous retournez au théâtre. Hassid construisit d’une manière diaboliquement facile et naturelle sa “perpendiculaire” à la musique de Chopin, et au point de leur intersection se produit un véritable affect du spectateur. Ne suivant pas littéralement la musique, mais dans un dialogue continu avec elle, Hassid raconte son histoire : composée de plusieurs scènes séparées, elle coule et est perçue comme une seule. Il est raconté par six danseurs, dont chacun est une unité importante qui apporte sa propre personnalité et sa propre beauté. C’est une histoire de sentiments. C’est une histoire qui se déroule sur la ligne pointue de l’intersection de la musique et de la chorégraphie, et Hassid nous guide magistralement le long de celle-ci, nous donnant «l’air, l’apesanteur, les larmes et le pur plaisir» promis.